Les meilleures solutions pour gérer l’e-réputation d’un homme politique
Désormais, le marketing politique numérique fait partie intégrante de la campagne d’un candidat, dans la mesure où il permet de mobiliser et d’influencer les électeurs. Mais les mauvaises publicités et les faux commentaires peuvent ternir l’image d’un homme politique. Il importe donc d’accorder une attention particulière à son e-réputation pour booster sa notoriété auprès des électeurs.
Le réflexe des électeurs
Pour développer sa carrière politique, l’élu ne doit pas se contenter d’améliorer sa réputation dans la vie réelle, mais aussi sa notoriété sur les réseaux sociaux. En effet, la plupart des internautes ont tendance à s’informer sur les personnalités politiques afin de mieux les connaître. S’ils trouvent des informations négatives, leur crédibilité sera mise à mal.
Il est donc primordial pour un politicien de savoir ce que les internautes disent de lui sur la toile et de connaître les enjeux juridiques de la réputation en ligne, notamment la responsabilité éditoriale, la propriété intellectuelle, le droit d’auteur, les lois sur la protection des personnes, l’usurpation de nom, les statuts d’éditeur et d’hébergeur et le droit de la presse.
Soigner son image sur le web
Avec l’évolution de la technologie, les campagnes publicitaires traditionnelles ne garantissent plus la réputation des hommes politiques. Ils doivent aussi maîtriser les flux d’informations qui circulent sur internet.
Les informations positives sur les réseaux sociaux et les articles de blog augmentent leur notoriété auprès des électeurs et attirent d’autres internautes. Par contre, les commentaires négatifs peuvent diminuer leur cote de popularité, faire basculer les résultats d’une élection ou détruire leur carrière. L’image numérique d’une personnalité politique reste instable et donc, nécessite un suivi permanent.
Pour suivre l’e-réputation d’un homme politique, il doit s’investir davantage dans les médias sociaux (blogs et réseaux sociaux).
- Les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux sont une plateforme de regroupement d’individus dans le but de discuter, de partager et d’échanger des informations, des opinions et des idées. Ils sont fréquentés par des milliers de personnes.
Twitter, par exemple, compte 320 millions d’utilisateurs actifs par mois qui envoient plus de 500 millions de tweets par jour. C’est un des médias sociaux les plus utilisés par les personnalités politiques. Sa particularité tient du fait qu’il permet d’envoyer des messages courts (140 caractères maximum).
- Les blogs
Ils sont indispensables pour développer l’e-réputation d’un homme politique. Le blog est un site personnel où le politicien peut poster des photos, afficher son idéologie, écrire sur sa passion et détailler son parcours. Il est plus riche en informations que le site internet.
Les internautes qui visitent les blogs laissent souvent des commentaires positifs, négatifs ou neutres. Les avis positifs permettent au politicien d’asseoir sa notoriété, tandis que les avis négatifs lui permettent de connaître ses éventuels défauts et de les corriger.
La gestion de son identité numérique
La bonne gestion de l’e-réputation d’un homme politique ne se limite pas à l’inscription sur les réseaux sociaux ou au fait d’avoir un blog, il faut les animer régulièrement. Le politicien doit prêter attention à ce qu’il publie pour ne pas permettre à ses adversaires de le calomnier.
Certaines personnalités politiques commettent l’erreur de s’inscrire sur une multitude de plateformes sociales et n’arrivent pas à les animer toutes. Il faut savoir que l’animation d’une communauté n’est pas une mince affaire, elle demande beaucoup de temps et de réflexion. L’idéal est donc de s’inscrire sur les plateformes les plus fréquentées par sa cible.
Le politicien est convié à taper régulièrement son nom dans les moteurs de recherche afin de savoir ce que les internautes écrivent sur lui. S’il constate de faux commentaires qui auraient un impact sur sa carrière, il a le droit de demander à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) de les supprimer. C’est l’institution spécialisée à cet effet.
Au bout deux mois, si les mêmes informations sont visibles sur le web, il peut saisir la justice. Il arrive aussi que certaines informations ne puissent pas être supprimées totalement du web. Il convient donc de publier une quantité importante de contenus positifs avec des mots clés stratégiques pour créer du « bruit » autour du mauvais commentaire.
Pour simplifier la gestion de l’e-réputation d’un homme politique, des tableaux de bord et des systèmes de veille automatisés sont mis en place par des moteurs de recherche et des réseaux sociaux.
Google, par exemple, propose Alertes Google et Google Nouvelles pour rapporter les commentaires et avis au sujet d’une personne sur les réseaux sociaux. Le politicien reçoit des alertes lorsqu’un contenu susceptible de l’intéresser est publié sur le Web.
Twitter aussi a créé un service d’archive, le TwDocs, pour sauvegarder les tweets, les DM et les résultats des recherches dans de nombreux formats (PDF, DOC, XML, CSV, TXT, XLS et HTML).
Les personnalités politiques peuvent contacter une agence spécialisée pour gérer leur réputation en ligne, telle que notre partenaire Net’Wash, pour trouver se voir proposer des solutions dédiés pour les hommes politiques.